LE NOEUD DU PROBLEME...

 

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LE NOEUD DU PROBLEME...

Patrick REYMOND

Voilà  Will E Coyot en action. Cet abruti tellement obnubilé par bipbip et son estomac ne s'aperçoit pas du vide.
Apparemment, seul le bassin permien (4.8 millions de barils/jour) est capable d'augmenter sa production, et vise les 5 millions d'ici 2025. De quoi donner des idées d'indépendance au Texas, pendant que les juges démolissent la politique actuelle. Ils ordonnent de surveiller les frontières et de distribuer l'ivermectine. Déjà, les hôpitaux avaient une furieuse tendance à se déballonner quand ils recevaient 5 ou 6 avocats les assignant en justice pour le prescrire... Entre fournir une boite à 10 $ (qu'on facture) et prévoir 100 000 $ de frais d'avocats, le choix est vite fait. En plus des dommages et intérêts possibles.

100 636 000 millions de barils/jour en 2019 produits, contre 100 772 000 en 2018, cela indique déjà une crise, parce que s'il y a croissance, la non croissance pétrolière de la production est déjà un problème. En 2010, c'était 88 581 000 millions de barils/ jours.

Donc, le seul rappel avant l'effondrement, c'est le gisement du bassin permien. Pour les autres gisements de schiste américain, c'est déjà plié.

Pour le gaz, même topo, l'augmentation de production repose quasiment exclusivement sur les Etats Unis :

- 9 266 en 2007,

- 30 774 en 2018,

au niveau mondial

- 104 846 en 2007,

- 138 020 en 2018 en billions cubic feet, la hausse se répartit entre USA, pour + 21 508 BCF et reste du monde +11 666. Tout repose sur la capacité des USA  à subventionner son industrie énergétique.

Le BCF ou  milliard de pieds cubiques, est une unité à la con godon. Il en faut chez les gens civilisés 35,315 pour faire un mètre cube, et pour faire une tonne de pétrole, il faut 1000 m3 de gaz. Ouf. Pour la traduction en barils de pétrole, démerdez vous.

On voit donc, le monde qui repose sur des productions subventionnées, donc impossible ailleurs, pour qui les ressources minérales sont entrées d'argent, parce qu'ils n'ont rien d'autre. S'ils essaient la même voie, ils arrivent à l'hyperinflation interne, et ne parviennent tout simplement pas à maintenir la production.

Nouvelles légères en provenance de France : le marché automobile déjà atone en août fait encore plus pâle figure (pire que des légionnaires romains à qui on a ordonné d'attaquer un village gaulois célèbre).

La consommation pétrolière qui avait rebondi au niveau de 2019 en Juin au niveau des carburants seulement, est retombée en juillet.

Nouvelles européennes : le prix de l'énergie flambe. On peut noter des vrais morceaux de clowns dans l'article, vous pouvez aussi l'inviter à dîner :«Les effets de la réouverture (de l'économie) et les problèmes d'approvisionnement pourraient s'intensifier au cours des prochains mois. Mais nous pensons qu'ils commenceront à disparaître l'année prochaine, à mesure que la consommation et les échanges mondiaux reviendront à leurs normes pré-pandémiques, et que les producteurs (notamment de semi-conducteurs) seront en mesure d'augmenter leur production». Ce qu'il y a de bien, c'est qu'on dit "nous pensons", quand justement, on ne pense plus du tout. Le mot expert a t'il remplacé dans le vocabulaire celui d'abruti ???

Les Pays Bas, tiennent eux, le haut du classement (vous avez vu ce jeu de mot ? Non ? Ah !) pour l'installation de nouvelles éoliennes pas belles en mer. Mais comme je l'ai dit, l'éolien et le solaire, ça sera ça ou rien, à terme. Si on n'a pas compris ça, il faut tout de suite aller acheter un cerveau sur le bon coin. Sinon, préparez vous des scènes avec bobonne quand elle devra aller à la rivière pour le linge. Pour les gagnant du dîner de cons, en ce qui concerne les éoliennes en mer, on a l'Irlande, la France, l'Espagne et le Portugal. 7 pour l'Irlande, 3 pour le Portugal et 1 pour les deux autres.

Pour une fois que la commission européenne fait pas de connerie, en voulant promouvoir le renouvelable, c'est à noter. C'est sans doute pas leur faute et à l'insu de leur plein gré.

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