Cancer : un traitement simple et non toxique

 

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Cancer : un traitement simple et non toxique

Jonathan ExoPortail

Il existe des moyens, des alternatives qui peuvent aider, les solutions ne sont pas uniquement commerciales ou chimiques, mais elles sont généralement privilégiées, L’un des souci, c’est que ces solutions qui font partie des protocoles en place s’avèrent relativement lourdes pour le patient, qu’elles peuvent avoir des effets secondaires difficiles à supporter, et que le coût atteint parfois des sommets, et pas toujours de manière justifiée. Le traitement qui nous intéresse ce soir est le sujet d’un livre du Docteur Laurent Schwartz, cancérologue de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), ce qui signifie qu’il connaît son sujet. Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur ce médecin, histoire de vérifier la fiabilité de l’information, vous pouvez trouver une fiche qui lui est dédiée sur le site Guerir-du-cancer.fr.

Donc, intéressons-nous à ce fameux traitement plein de promesses:

Le Dr Laurent Schwartz, cancérologue et chercheur à l’Ecole Polytechnique, sort un nouveau livre intitulé « Cancer, un traitement simple et non toxique ».

Ce livre n’est pas encore en librairie. Mais l’éditeur me l’a envoyé pour que je puisse en prendre connaissance au plus tôt, et vous en faire part.

En effet, le traitement du cancer est souvent une question de semaines, ou de jours : 50 % des personnes frappées par le cancer du poumon, du pancréas, du foie ou du rein meurent dans les six mois.

D’où l’urgence de vous parler des révélations sensationnelles de ce nouveau livre.

Elles peuvent sauver des vies.

Il s’agit d’une nouvelle approche qui pourrait révolutionner le traitement du cancer.

Soigner le cancer grâce à l’effet Warburg

L’effet Warburg, du nom du prix Nobel de médecine Otto Warburg (1931) est un phénomène bien connu des médecins.

C’est le fait que les cellules cancéreuses fermentent pour produire de l’énergie.

Le fonctionnement normal des cellules saines est de brûler le glucose avec de l’oxygène. Mais les cellules cancéreuses font fermenter le glucose, ce qui était le mode de fonctionnement de la vie primitive, il y a 3,5 milliards d’années.

L’avantage de la fermentation est qu’elle est possible sans oxygène. L’inconvénient est que la fermentation produit peu d’énergie, par unité de carburant consommée.

Les cellules cancéreuses sont donc très gourmandes en glucose, ce qui permet de les repérer. C’est ce qu’on appelle l’effet Warburg.

Affamer le cancer en le privant de sucre

L’effet Warburg est utilisé pour repérer les tumeurs, avec la technologie du « PET-scan ». On injecte au patient du glucose radioactif et l’on observe les endroits où celui-ci va se concentrer : c’est là que se trouve le cancer.

D’où l’idée d’affamer le cancer en cessant de manger du sucre, ou tout produit se transformant en sucre.

Le Dr Laurent Schwartz recommande un régime « cétogène », c’est-à-dire constitué de produits gras et de quelques protéines, mais très peu de glucides (sucres).

« Le régime cétogène se révèle une solution thérapeutique sérieuse et encourageante », estime-t-il [1].

Mais cela n’a rien de révolutionnaire. La grande nouveauté vient maintenant…

Lutter contre l’acidité provoquée par la tumeur

Le Dr Laurent Schwartz a aussi observé que la fermentation provoque une acidification des tissus autour de la tumeur.

Il explique que cette acidification permet aux cellules cancéreuses de mieux « lacérer » les tissus environnants, pour les envahir.

En revanche, pour acidifier son environnement, la tumeur, elle, doit perdre son acidité et devenir basique.

C’est d’ailleurs le fait d’être basiques qui permet aux cellules tumorales (cancéreuses) de se multiplier si rapidement.

Cette constatation toute simple est à l’origine d’une idée toute simple elle aussi, mais qui pourrait être la clé pour vaincre le cancer : diminuer l’acidité autour de la tumeur pour bloquer la multiplication des cellules cancéreuses.

Et de fait, le Dr Schwartz rapporte que des chercheurs ont essayé de diminuer l’acidité autour des tumeurs, et ils ont constaté une régression des cancers.

C’est une nouvelle fantastique. Car il se trouve que l’on dispose de plusieurs médicaments bien connus et peu coûteux pour lutter contre l’acidité, des médicaments simples, bon marché, peu dangereux.

Une équipe de chercheurs espagnols qui a travaillé sur ce sujet rapporte plusieurs cas de rémissions inattendues en donnant aux patients cancéreux un cocktail de médicaments anti-acides, très peu toxiques par rapport aux chimiothérapies « normales ».

Le Dr Laurent Schwartz donne la posologie, qui est la suivante (il ne l’a pas testée lui-même mais considère que c’est une « approche logique et porteuse d’espoir ») :

  • Amiloride : 10 à 40 mg trois fois par jour
  • Un inhibiteur de la pompe à protons, par exemple l’oméprazole : 20 à 40 mg par jour
  • Un inhibiteur de l’anhydrate carboxylase, par exemple l’acétalozamide (Diamox) : 250 mg par jour.

Mais après avoir bloqué la reproduction des cellules cancéreuses, peut-on faire en sorte qu’elles redeviennent saines et ainsi se débarrasser vraiment de la maladie ?

Oui, répond le Dr Schwartz.

Grâce à la stratégie suivante…

Redémarrer le fonctionnement (métabolisme) normal des cellules

Pour traiter le cancer, le Dr Schwartz recommande un traitement qui permette de redémarrer la combustion normale du glucose dans les cellules, et ainsi mettre fin à la fermentation et à l’acidification des tissus autour de la tumeur.

Pour cela, il faut « remettre en route » les mitochondries, les petites usines à brûler le glucose qui sont dans les cellules.

Cette fois, le Dr Laurent Schwartz a lui-même sélectionné les médicaments capables de faire cela, et il a lui-même observé des rémissions chez plusieurs de ses patients, cancéreux de longue date.

Dans son protocole, la posologie est la suivante :

  • Acide lipoïque : 600 mg en injection intraveineuse lente
  • Hydroxycitrate : 500 mg en comprimés, matin, midi et soir.

L’hydroxycitrate est en vente libre, considéré comme « complément alimentaire ». L’acide lipoïque en intraveineuse est un médicament. Il est vendu en Allemagne et en Amérique du Nord mais pas en France. Mais il a été prescrit à des centaines de milliers de patients sans causer de problèmes.

Ces produits ne présentent aucun danger, et tout médecin doit pouvoir les prescrire à son patient.

« Ce traitement n’a pas d’effet secondaire toxique lourd », explique le Dr Laurent Schwartz.

« Près de 2 ans ½ plus tard, sur les onze premiers patients, cinq sont encore en vie. C’est un exploit si l’on considère que tous avaient été renvoyés à leur domicile pour y mourir !  »


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